Voyant le temps menaçant, et un peu fatigué, je décide d'aller dans le premier hôtel que je croise. Je tombe sur un gros hôtel 3 étoiles avec piscine, parc ... Bref grand luxe, mais je vais y boire un café, et demander le tarif. Étant en saison morte, le prix doit être révisé. Du coup, le tarif d'un Formule 1 pour une belle chambre, grand luxe !!!
Le matin, je me fais réveiller par un bel orage (j'ai bien fait de dormir au sec). A 9 heure, il pleut encore bien fort, mais je vois qu'au sud, le vent balaye les nuages. Vers 10h30, après un petit déj a volonté, les gouttes ont cessées. Je reprend donc la route vers le sud (c'est la qu'il fait beau), le vent étant bien fort (pas très agréable à rouler), je prend la première petite route indiquant une plage, et je tombe sur ce petit spot de surf, ou les locaux rident cette vague qui déroule bien, aidé par le vent et un fond de rochers.
Je reste un bout de temps a contempler ce spectacle, puis décide d'aller manger sur le premier port que je croise (j'aime bien ces ambiances de port), avant de quitter la cote pour remonter vers l'Andorre.
Je check la carte et un nom attire mon regard sur la route d'Andorre : Montblanc !! Programmation du GPS, et me voila sur la place-terrasse d'un petit village ou règne une ambiance de dimanche après midi, bien sympa.
Un peu au nord du Montblanc espagnole, il est temps de trouver un en droit où dormir. La technique est simple, trouver un paysage sympa, s'engager sur une route secondaire, puis prendre un petit chemin qui s'enfonce un peu plus loin de la civilisation. Sauf que cette fois ci, c'est très humide, et le chemin qui se présente est englué d'une terre rougeâtre qui colle, et me voila embourbé n'ayant pas fait 4 mètres !!!
Quelques efforts plus tard, me voici avec les pneus repeints.
Après plusieurs aller-retour sur le bitume, je retrouve des roues un peu plus adapter pour continuer. En face se trouve une série d'éoliennes bordée par une petite route en gravier. Trop de bruit pour dormir par ici. Mais une jolie balade.
Je reprend la national, et m'arrête à l'approche d'un chemin non loin de la. Un motard me double et s'arrête un peu plus loin. Sympa, il pensait que j'étais en galère et voulait savoir ce qu'il se passé. Je lui explique que je cherche un endroit pour dormir, il commence à m'indiquer un hôtel dans le coin, puis comprend que je veux dormir dans la pampa, me salut, et reprend son chemin. Bon esprit.
Je reprend ma technique bien rodé pour trouver un bon spot pour la nuit, et tombe la dessus :
Parfait, je m'installe à l'extérieur pour manger, visite, et voyant le temps menaçant, décide d'investir le squat pour la nuit.
Direction Andorre, ou je cherche un magasin de moto ou je pourrai faire changer mon pneu avant, bénéficiant du tarif très attractif de la principauté. Chez un gros concessionnaire Honda, il me font ça le temps de manger un bout, efficace (et 55€d'économie).
La pause mécanique terminée, je reprend la route par le col qui monte en haut de la station andorrane, il a neigé dans la nuit ; j'ai eu l'info que la route était enneigé le matin (équipement spéciaux obligatoires). Dans la monté, la route est nickel, déneigement efficace et soleil l'ont bien nettoyée. Je croise une voiture avec les chaînes, et me demande si je n'aurai pas mieux fait de prendre le tunel (payant). J'arrive en haut sur une route sèche et ne voit pas de blanc à l'horizon. Ces touristes, ils sont vraiment très disciplinés, un panneau "équipements obligatoires" et ils se tapent la montée du col sur bitume avec les chaines, classique.
Prochaine étape, l'arrière pays de Perpignan. Le paysage est superbe, entre piedmont pyrénéen et vigne, je me trouve un petit bivouac au bout d'un sentier, entre deux champs de vigne, avec un matelas de feuille bien confortable.
Au Matin, je me réveille avec un pare terre de coquelicots qui a éclos durant la nuit, surprenant !!
J'évite la cote bétonnée, et direction la Camargue. Je déjeune entre les marais, et les chevaux. Un concerto m'est spécialement donné par cette petite grenouille. Merci, bien agréable !
J'avais décidé de me prendre un petit hôtel. Arrivé a Sainte Marie de la Mer, je me balade sur le port et me dit qu'il serait sympa d'avoir la vue sur le port de la chambre. Je tombe sur ce petit hôtel ayant une chambre dispo avec terrasse dont voici la vue :
Pas terrible la chambre, mais la terrasse est agréable.
On ne peut pas passer en camargue sans aller voire les Flamants roses. Étant arrivé en début d'après midi, j'en profite pour laisser les valises et le top caisse à l'hôtel et vais faire une virée sur les petites routes camarguaises avec la moto légère, c'est quand même plus agréable.
Pour rentrer, je prend la direction du Verdon, roule sur les petites routes sinueuses jusqu'à Moustiers Ste Marie ou je déjeune. J'avais prévu de dormir dans le coin, mais la météo est plutôt menaçante, et la proximité de mon lit au sec me fait entendre raison, je rentre donc à Briançon, me disant que je repartirai vers cette région quand j'aurai réglé mes démarches administratives pour ma formation.
A environ 70 km de la maison, je sen que la moto manque de pèche !! Le pot (du moins le silencieux) vient de me lâcher. Il était temps de rentrer, de toute façon, c'est le moment de faire la vidange (que j'avais faite peu de temps avant de partir), les plaquettes arrières sont mortes ; bref, un bon entretien s'impose avant de repartir.
Une bien belle virée, avec pas mal de kilomètres, mais c'est un peu le but en partant en moto.
Une semaine bien remplie, avec pas mal de choses a assimiler (surtout pour ceux qui comme moi, n'ont pas l'habitude du maniement de corde), la découverte de site forts intéressants, de jolis panoramas ; et quelques courbatures à soigner ce week-end !!! ;-)
